Après les viandes et les poissons

Y-a-t-il une spéculation sur les prix du café ?

La question mérite d’être posée. Depuis quelques années, le prix de cette denrée, très prisée en Algérie, n’a cessé d’augmenter. Au niveau des commerces de cafés populaires, une tasse coûte déjà 50 dinars, alors que dans des endroits huppés, cette tasse dépasse les 300 DA.

Pour l’association de protection des consommateurs, Apoce, cette situation suscite des questions sur les raisons des augmentations successives de cette boisson. Elle appelle le ministère du Commerce à « ouvrir le dossier », comme il l’a fait pour de nombreux produits, en lançant des enquêtes pour situer les dysfonctionnements et mettre fin à la flambée.

Il faut souligner que les prix du café du format de 250 grammes vendu aux ménages a atteint 270 DA, voire plus pour certaines marques, alors qu’il y a une année, il était vendu à 230 DA. En attendant que le ministère du Commerce ouvre des investigations sur ce sujet, il faut souligner que ce produit est un produit boursier dont le prix subit régulièrement les fluctuations sur les marchés internationaux.

En Algérie, les torréfacteurs comme les cafetiers ont répercuté les hausses des prix de la matière première (graines de caféier Robusta et Arabica) dans les principaux pays producteurs. Selon les importateurs, la flambée du café sur le marché mondial est expliquée par des conditions météorologiques défavorables dans des pays producteurs frappés par une forte sécheresse et un climat caniculaire.